Cette initiative avait vu le jour au cours de l’année missionnaire du Jubilé diocésain puis avait été interrompue en raison de la crise sanitaire. L’équipe a décidé de remettre le projet en route. Quinze personnes sont déjà volontaires pour s’investir par groupes de trois. Quelques difficultés subsistent : trouver un bus adéquat, s’adapter aux besoins locaux et obtenir l’autorisation des maires. L’expérience a toutefois déjà été renouvelée récemment à deux reprises.
Théobus 2.0, première expérience réussie !
Le projet Théobus 2.0 a été créé par l’équipe paroissiale à l’occasion de l’année missionnaire qui a inauguré la mise en route de notre diocèse vers l’année jubilaire de ses 50 ans, célébrés cette année à la Pentecôte. La crise sanitaire a mis des bâtons dans les roues de nombreuses initiatives, mais elle a aussi fait émerger bien des idées et des besoins.
Marché de St Rambert jeudi 17 juin
L’objectif de ce Théobus, est d’être une présence de l’Eglise hors de ses murs. À l’invitation du Pape François : une « Eglise en sortie ». C’est ainsi que nous avons, avec les membres du Conseil Pastoral (CPP), été présents sur deux marchés : le 5 juin à St Just et le 17 juin à St Rambert, pour tester l’initiative.
Marché de St Just samedi 5 juin
Mais pour qui et pour quoi faire cela ?
Nos anciens :
Nos maisons paroissiales sont restées longtemps fermées et une partie de nos aînés sont trop fragiles ou plus assez autonomes pour retourner dans les églises parfois ou pour venir chercher des informations dans nos maisons paroissiales enfin réouvertes. C’est donc nous qui allons à eux !
Nos frères chrétiens :
Par ailleurs un certain nombre de chrétiens se rendent moins souvent à la messe du dimanche. Où les rencontrer ? Sur le marché, bien sûr !
« J’y vais plus trop et pourtant, ça m’intéresse » disent certains. « Je travaille et n’ai pas le temps de passer prendre les infos pour le baptême du petit », constate un autre ; « Je suis croyant, mais il y a des choses qui me gênent dans l’Eglise, du coup je n’y vais plus. C’est possible d’en parler à l’occasion avec un prêtre ou avec des gens engagés dans l’Eglise ? »
Bien sûr, nous sommes aussi là pour affirmer que le dialogue est toujours possible et bienvenu.
Nos frères non chrétiens :
Un grand nombre de personnes est passé par curiosité sur le stand, soulagé de constater que nous restions sagement à notre place : il ne s’agit que d’information et d’échanges, pas de prosélytisme. Ils avaient également beaucoup à partager. C’est aussi intéressant et utile pour notre Eglise de voir comment elle est perçue de l’extérieur et plusieurs personnes nous ont signifié qu’elles appréciaient cette présence gratuite, pour tous.
« Le Monde d’après »,
Un livre géant, fabriqué pour l’occasion et intitulé
« Le Monde d’après », invitait les passants à écrire en trois temps :
Pendant la pandémie, qu’est-ce qui a été dur ?
Qu’est-ce qu’il en est ressorti de bon ?
Qu’est-ce que j’aimerais que l’Eglise m’aide à changer pour le « monde d’après » ?
Le détail en photos ci-dessous !
07/2021