Onction des malades

    Sacrement de l'espérance de l'état de maladie, pour soutenir dans la Foi ceux qui souffrent. Il sera toujours reçu en pleine conscience.

    Chaque année, des célébrations communautaires peuvent être organisées. Contacter les équipes d'aumônerie des maisons de retraite ou les prêtres.

    Contact : stfrancoisenforez@wanadoo.fr


    Service paroissial des malades

    Service d'Eglise qui consiste à visiter les malades à domicile et les faire participer à l'eucharistie.

    Responsable paroissiale : Sylvie Mialon

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    PRESENTATION DU SACREMENT DES MALADES


    Le Sacrement ou l’Onction des Malades

    1. Introduction 

    Je voudrais à travers ces quelques lignes présenter l’Onction des malades, l’un des 7 sacrements de l’église catholique. Il s’agit de souligner la réalité de la souffrance, de la maladie chez les chrétiens ; les récipiendaires et le ministre de ce sacrement ; les outils, les circonstances et le rite de célébration. Le sacrement des malades autrefois appelé « l’extrême onction » fait peur et il est presque compris pour certains un sacrement du désespoir sinon du dernier espoir.  Ces notes pastorales nous aideront à comprendre tant soit peu l’importance « l’onction des malades » dans notre vie chrétienne et ne plus le considérer comme le parent pauvre de la famille.  

    Le monde est affronté à la maladie. L’existence de la souffrance est l’une des grandes questions posées à la conscience des hommes ; elle est parfois perçue comme un scandale. Cette souffrance revêt des formes diverses, la maladie n’est que l’une des formes. Le malade ne doit pas être considéré comme un être à part. Car il est dans la part de Dieu que l’homme lutte de toutes ses forces contre la maladie.

    La Parole de Dieu met en valeur la sollicitude du Seigneur envers ceux qui sont atteints par quelque maladie. Dans ’évangile de St Marc 6, 13 les disciples faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades, et les guérissaient. La lettre de St Jacques nous fait connaître également comment l’Eglise primitive prenait soin des malades. Le frère malade demandait aux « anciens » de la communauté de prier pour lui « après avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur » (Jacques 5, 14).

    1. 1.   A qui doit-on donner l’onction des malades ?

    Dans la lettre de St Jacques, on lit que l’onction doit être donnée aux malades pour que le Seigneur les sauve et les relève. On doit donc donner veiller à la donner aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse. On peut aussi donner ce sacrement à quelqu’un atteint d’une maladie grave, comportant un danger certain, mais dont il a normalement de fortes chances de guérir rapidement, sans que cela laisse des traces.

    Pour apprécier la gravité de la maladie, il suffit d’un jugement prudent, porté sans anxiété ou scrupule, par ceux qui demandent ou qui proposent le sacrement. On pourrait éventuellement prendre un avis médical. Dans la majorité des cas, il sera donc raisonnable que le malade lui-même voie avec le prêtre à quel point son état de santé, atteint par la maladie ou la vieillesse, entraîne une situation difficile telle que, pour la vivre, il a besoin de nouvelles forces.

    Ce sacrement d’Onction des malades peut être réitéré si le malade qui l’a reçu durant telle maladie vient à en guérir, ou si, durant la maladie, la situation devient de nouveau critique.  Avant une intervention chirurgicale, l’Onction des malades peut être donnée, chaque fois que la cause de cette intervention est une maladie grave. Aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup, on peut donner l’Onction même si aucune maladie n’a été diagnostiquée chez elles.

    L’onction des malades peut aussi être donné à une personne totalement découragée, en grande dépression, en désespoir des causes ; elle a besoin de réconfort spirituel, moral pour ne plus avoir le moral dans les chaussettes car certaines personnes fragiles peuvent faire le passage à l’acte suicidaire.  Aux enfants, on peut donner l’Onction des malades, s’ils ont un usage de la raison suffisant pour qu’ils soient réconfortés par ce sacrement. Certains malades sont inconscients ou ont perdu l’usage de la raison. Ils peuvent recevoir le sacrement si l’on estime que, conscients, ils l’auraient demandé, avec leur foi telle qu’on la connaît.

    Cependant on saura être attentif à ceux qui font la demande pour les malades ; on discernera la signification et le sérieux de leur démarche. On n’oubliera pas que donner ou refuser le sacrement sans discernement en ces cas-là peut provoquer surprise ou scandale dans le contexte pastoral actuel.

    Lorsqu’un prêtre est appelé auprès d’une personne qui est déjà morte, il n’a pas à lui donner l’Onction des malades, mais il est normal qu’il vienne prier avec les proches parents, et demander à Dieu de pardonner les péchés du défunt et de l’accueillir dans son royaume.

    1. 2.   Le ministre de l’onction des malades

    Seul le prêtre est le ministre propre de l’Onction des malades. Les évêques, les curés et leurs coopérateurs, les prêtres auxquels est confié le soin des malades ou des vieillards dans les hôpitaux, les Supérieurs majeurs des communautés religieuses cléricales exercent de façon ordinaire la charge de ministère. Il leur appartient de préparer au sacrement les malades et leur entourage, avec l’aide des laïcs et des religieuses (là elles existent) et de donner le sacrement des malades.

    Il revient à l’Ordinaire du lieu (L’Evêque) de régler ce qui concerne les célébrations communautaires où des malades de diverses paroisses ou hôpitaux sont réunis pour recevoir ensemble l’Onction des malades. C’est le cas notamment des sanctuaires.

    Les autres prêtres, pour donner l’onction, ont besoin de l’assentiment du Curé. Mais en cas de nécessité, il suffit qu’après avoir présumé cet assentiment ils donnent l’onction et en informent ensuite le Curé ou l’Aumônier de la maison des soins.

    1. 3.   Ce qui est nécessaire pour célébrer l’onction des malades.

    La matière appropriée du sacrement des malades est l’huile d’olive ou une autre huile végétale qui doit avoir été bénie pour cet usage par l’Evêque (le jeudi saint) ou par un prêtre qui a cette faculté soit en vertu du droit.  Lorsqu’un prêtre est mené à bénir l’Huile des malades au cours de la célébration, il peut apporter de l’huile avec lui. Mais il est également possible que des personnes de l’entourage du malade préparent de l’huile dans un petit récipient posé sur la table du malade. Si le prêtre emploie de l’Huile déjà bénite, il apporte avec lui l’ampoule dans laquelle cette huile est conservée.

    L’onction des malades se donne par une onction d’Huile sur le front et dans les mains du malade. En cas de nécessité il suffit de faire une seule onction sur le front en disant toute la formule. Mais si l’état où se trouve le malade interdit de la faire sur le front, le prêtre fera cette onction unique à l’endroit qui lui paraîtra le plus adéquat.

    Les paroles de l’onction des malades sont : « N…, par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint ; ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève ».

    1. 4.   La célébration du sacrement selon les circonstances :
    2. a.   L’Onction des malades en dehors de la messe

    Pour un malade, la célébration du sacrement a lieu habituellement à domicile ou à l’hôpital, ou encore dans les hospices et maisons de santé. La cérémonie sera généralement brève. S’il y a plusieurs malades, le rite est le même ; mais sur chaque malade on fait l’imposition des mains et l’Onction des malades avec sa formule ; les autres prières sont mises au pluriel. Si des malades souhaitent recevoir également le sacrement du pardon avant celui de l’Onction, ils pourront le vivre antérieurement.

    1. b.   L’Onction des malades au cours d’une messe

    Lorsque l’état du malade le permet, l’Onction des malades peut avoir lieu au cours d’une messe à l’église, à la maison du malade, à l’hôpital ou l’hospice, dans un lieu qui convient. Dans ce cas, on peut prendre la messe « Pour les malades ». L’onction des malades se donne après l’Evangile et l’homélie.

    1. c.    Dans un Grand rassemblement

    Le rite de l’Onction peut être employé dans les assemblées de fidèles comme sont les pèlerinages ou les rassemblements à l’échelle du diocèse, de la ville, de la paroisse, ou d’un regroupement de malades. Cette célébration aura lieu dans une église ou dans un autre lieu adapté. Il faut impérativement « une catéchèse sur le sens de l’Onction » des malades quand il s’agit d’une célébration communautaire dans une paroisse ou dans un rassemblement. Cette catéchèse cherchera aussi à éclairer les chrétiens sur leurs responsabilités à l’égard des malades et de la dimension sociale de la santé.

    Le rite : comment se célèbre le sacrement, l’onction des malades ?

    1.Salutation
    2.Rite de l’eau bénite
    3.Monition
    4.Prière
    5.Préparation pénitentielle
    6.Lecture de la parole de Dieu
    7.Imposition des mains
    8.L’Onction d’huile sur le malade
    9.la communion
    10.Prière après l’onction 11. Conclusion.

    Conclusion

    Nous espérons que cette petite note pastorale nous aidera à mieux comprendre et vivre ce sacrement des malades, autrefois et aujourd’hui encore redouté, pour nous-mêmes, pour nos proches et pour les membres de la communauté chrétienne. L’onction des malades est finalement un sacrement de réconfort spirituel et moral.               

    Père Innocent Khonde Mabiala.

     

     

     

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