Liturgie des heures
LAUDES DU VENDREDI de 8 h 40 à 9 h 00 à l'Aumônerie des Bullieux à Andrézieux (quartier La Chapelle)
Présentation de la liturgie des heures :
La liturgie des heures c’est :
- - une prière de toute l’Eglise
-
- une louange permanente principalement avec les psaumes
-
- le respect du rythme de la journée et du calendrier liturgique
Longtemps appelé bréviaire, la liturgie des heures s’adresse à tous, prêtres, diacres ou laïcs.
Elle est donc la prière de toute l’Eglise, c’est pourquoi elle obéit à une structure ordonnée, avec alternance de paroles et de chants.
Tout au long de la journée, les fidèles sont invités à prier selon le rythme suivant :
deux « grandes heures » :
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- matin (ou laudes) :
une hymne
trois psaumes
un texte biblique et son répons bref
le cantique de Zacharie
une prière d’intercession
le Notre Père et la bénédiction finale - - soir (ou vêpres) :
trois psaumes
un texte biblique et son répons bref
le Magnificat
une prière d’intercession
le Notre Père et la bénédiction finale
deux « petites heures » :
-
milieu du jour
fin de la journée (ou complies)
Les monastères pratiquent une forme plus complète comportant huit offices
répartis tout au long du jour et de la nuit
A l'Aumonerie des Bullieux à Andrézieux, une prière du matin : LES LAUDES.
Nous célébrons cette prière le vendredi matin de 8h40 à 9h00.
Vous y êtes cordialement invités.
Responsable paroissiale : Eliane Audouard
Cette prière est précédée d'un temps d'ORAISON CONTEMPLATIVE à 7h45.
- L'ORAISON COMTEMPLATIVE.
L’oraison est un cœur à cœur silencieux avec le Seigneur, où la finalité consiste à se laisser habiter par le Christ : « ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi ».
Durant ce temps, il n’y a donc rien d’autre à faire que d’être là et de partager ensemble cette prière. C’est aussi l’occasion de porter notre paroisse, nos quartiers, le monde… dans une intercession silencieuse, comme en écho avec nos frères et sœurs de la fraternité d’intercession désormais active sur notre paroisse.
Voici ce qu’en disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus dans ses manuscrits autobiographiques à Mère Marie de Gonzague (p 301 du Livre de Vie 1957) :
« N’est-ce point dans l’oraison que les Saints Paul, Augustin, Jean de la Croix, Thomas d’Aquin, François, Dominique et tant d’autres illustres amis de Dieu ont puisé cette science Divine qui ravit les plus grands génies ? Un Savant a dit : ‘Donnez-moi un levier, un point d’appui, et je soulèverai le monde.’ Ce qu’Archimède n’a pu obtenir, parce que sa demande ne s’adressait point à Dieu et qu’elle n’était faite qu’au point de vue matériel, les saints l’ont obtenu dans toute sa plénitude. Le Tout-Puissant leur a donné pour point d’appui : LUI-MÊME et LUI SEUL ; pour levier : l’oraison, qui embrase d’un feu d’amour, et c’est ainsi qu’ils ont soulevé le monde ; c’est ainsi que les Saints encore militants le soulèvent et que, jusqu’à la fin du monde, les saints à venir le soulèveront aussi. »
Responsable : Gisèle Sauvade