Eglise de Bonson

    Histoire de nos églises : BONSON, Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

     

    « Depuis la Révolution Française et la sécularisation de la chapelle Notre-Dame de Bonson, la paroisse de Bonson n’existait plus. Les habitants de cette commune allaient donc aux offices dans les paroisses environnantes, essentiellement Saint-Rambert ou Sury-le Comtal.

    En 1927, à la demande des habitants, une église et un presbytère sont construits sur un terrain donné par monsieur Sylvain Girerd, dans le quartier de la gare.

    Cette église, placée sous le vocable de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, est un vaste édifice en forme de « carène de bateau renversée ». Les plans ont été réalisés par l’architecte Jules Gorce et les vitraux sont l’œuvre du vitrailliste grenoblois Pierre Balmet. Tous les éléments de l’architecture intérieure, autel, vitraux, niches de statues, reprennent la forme de carène de bateau et confèrent une belle unité à cette église qui s’inscrit tout à fait dans le style architectural de l’époque, l’art déco.

    Le clocher contient une seule cloche dont la marraine fut madame Peyrard, l’épouse du fermier de la famille Girerd.

     

    La création de la paroisse de Bonson :

    Par une ordonnance du 14 mars 1930, le cardinal archevêque de Lyon (le diocèse de Saint-Étienne n’existe pas encore), monseigneur Louis Joseph Maurin érige la paroisse Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus à Bonson en ces termes :

    « Attendu que le territoire de Bonson, dans l’archiprêtré de Saint-Rambert-sur-Loire, forme une agglomération assez dense et distante des églises paroissiales, attendu que, sur ce territoire, non loin de la gare de Bonson, une église et un presbytère ont été construits, attendu que la création d’une nouvelle paroisse répond aux vœux des habitants du quartier, vu l’assentiment de monsieur l’archiprêtre de Saint-Rambert-sur-Loire et de monsieur le curé de Sury-le-Comtal, désireux de donner aux fidèles qui nous sont confiés une marque de notre paternelle sollicitude, nous érigeons dans l’archiprêtré de Saint-Rambert-sur-Loire, la nouvelle paroisse de Bonson, placée sous le vocable de Sainte Thérèse de l’enfant Jésus ... Nous nommons curé de la dite paroisse monsieur l’abbé Schultz. ».

    Il y eut seulement deux prêtres au service de cette paroisse : le curé Schultz et le curé Landy. Ce dernier, nommé en 1938, est resté en fonction jusqu’à la promulgation des nouvelles paroisses en 1999.

     

    Le bombardement allemand du 18 juin 1940 a ébranlé le mur sud ainsi que le clocher et endommagé les vitraux du transept. Lors de la restauration, les vitraux ont perdu leur partie supérieure et les murs ont dû être retenus par des barres métalliques, visibles de l’intérieur ».

                                                               Michèle PÉAULT - 2023

     

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