Canonisation de Charles de Foucault -15 mai 2022

     

    15 mai 2022 - CANONISATION DE CHARLES DE FOUCAULT


    Prière d’abandon de Charles de Foucauld

    « Mon Père,
    Je m’abandonne à toi,
    fais de moi ce qu’il te plaira.
     
    Quoi que tu fasses de moi,
    je te remercie.
     
    Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
    Pourvu que ta volonté
    se fasse en moi, en toutes tes créatures,
    je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
     
    Je remets mon âme entre tes mains.
    Je te la donne, mon Dieu,
    avec tout l’amour de mon cœur,
    parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour
    de me donner,
    de me remettre entre tes mains,
    sans mesure,
    avec une infinie confiance,
    car tu es mon Père ».

    Charles de Foucauld a écrit une méditation en 1896 lorsqu’il était en Syrie. Cette prière qui en est tirée est commune à celles et ceux qui, de par le monde, se reconnaissent en lui.

    Aujourd’hui, « La Famille spirituelle » forte d’environ 13000 membres regroupe 12 congrégations religieuses, 8 associations de prêtres et de fidèles.


    La prière d’abandon et la canonisation de Charles de Foucauld

    Le dimanche 15 mai, 10h, place St Pierre à Rome, c’était la canonisation du bienheureux Charles de Foucauld où était présent le père Bernard Robin qui, lors de son homélie du dimanche 1er mai, disait en commentant la fin de l’évangile du jour :

     

    « Cette fin d’évangile revêt une actualité particulière, cette histoire de Pierre qui dialogue avec le Christ ressuscité : son passé est lourd, il a trahi par trois fois, il n’est sans doute pas très fier et cela lui pèse.

    Jésus pouvait lui dire : « va ton chemin ! » mais non, un dialogue s’instaure, Pierre lui exprime son attachement, son affection et Jésus en lui disant « Paix, mes brebis » lui redonne sa mission au service de l’Église : le pardon ouvre l’avenir.

     

    Charles de Foucauld nous est donné comme une lumière sur notre route d’Église. Son parcours est atypique : jeune vicomte fortuné, il laisse tomber la foi à 15 ans puis rentre à St Cyr à l’école d’officier où il devient un noceur réputé et courtisé, jetant l’argent qu’il a en abondance par les fenêtres. Puis c’est un parcours en zig-zag : il démissionne, fait un voyage au Maroc…

    Travaillé par la recherche de Dieu, il va trouver un prêtre auquel il demande abruptement : « Enseignez moi la religion ». Celui-ci lui rétorque : « À genoux, confessez-vous ! » Lui, proteste mais finit par s’exécuter : conversion radicale, le pardon lui redonne confiance et cette rencontre le conduira au monastère de ND des Neiges, puis à Nazareth, à Viviers où il est ordonné prêtre en 1901, enfin au Sahara. Il devient frère universel au milieu des nomades à Tamanrasset ; c’est parmi eux qu’il est assassiné en 1916 non pas comme prêtre mais comme Français.

    Comme Pierre, il a reçu de Jésus le pardon, la confiance pour lui donner sa vie ».

     

     


     

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